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Articles de Presse 30/03/2025

  • SOS Ecole
  • 30 mars
  • 6 min de lecture

La Dépêche



La France insoumise du Lot est revenue sur la carte scolaire dans le second degré. Le parti dénonce la décision de la Dasen sur les suppressions de postes et s’inquiète de "l’avenir éducatif des jeunes et fragilisant les territoires ruraux".


La carte scolaire continue de faire couler de l’encre. La France insoumise du Lot a notamment exprimé "sa révolte face à la poursuite de la destruction méthodique du service public de l’éducation dans notre département, au mépris des habitants et des jeunes", indique-t-elle dans un communiqué. "Un poste de Conseil Principal d’Éducation devait être supprimé et un poste de documentaliste bloqué. Cette décision traduit encore une fois une logique purement comptable, sacrifiant l’avenir éducatif des jeunes et fragilisant les territoires ruraux déjà en souffrance. Elle n’aboutit qu’à de la maltraitance pour l’ensemble des acteurs de l’éducation, élèves, parents et personnels".


"Ils ont permis de faire reculer la Dasen"

"Au sein d’un lycée, les CPE ont un rôle fondamental dans un établissement en travaillant sur le climat scolaire, la lutte contre l’absentéisme, la construction de la citoyenneté. Supprimer un poste est mettre en péril la réussite des lycéens. Les personnels déjà en suractivité n’auront plus les moyens de réaliser leurs missions correctement, notamment dans la lutte contre l’absentéisme, indispensable pour éviter le décrochage scolaire", ajoute-t-elle. "Quant au professeur documentaliste, il travaille à développer les compétences des élèves dans l’accès autonome et réfléchi à l’information, aux connaissances ; ce qui est indispensable dans un monde hyper connecté". Le parti est aussi revenu sur la mobilisation des personnels du lycée Clément Marot, lundi 24 mars. "Ils ont permis de faire reculer la Dasen. Le poste de CPE est préservé pour un an. Cette demi-victoire appelle à la poursuite de la mobilisation".


Vendredi 21 mars, le Premier ministre Bayrou a adressé aux présidents de groupes parlementaires une lettre précisant le programme de travail à venir. Concernant l’éducation il annonce : " des choix structurants pour la formation des enseignants et la reconquête de l’écrit." Le parti de gauche ne semble pas satisfait : "Comment tenir la promesse du droit à l’éducation quand nous vivons le budget le plus austéritaire que l’on ait connu ? Bien plus efficace que nos députés lotois qui laissent faire cette casse du service public en refusant de censurer Bayrou, c’est la mobilisation citoyenne et syndicale qui a payé". Elle conclut : "La France Insoumise du Lot réaffirme son soutien à toutes les luttes des parents d’élèves, des élèves, des personnels".



Mardi 23 mars, la directrice académique des services de l’Éducation nationale (Dasen) du Lot, Sophie Sarraute, s’est rendue à Leyme à l’invitation du maire, Marc Tillet.

Le maire a présenté les atouts de la commune, forte de 600 emplois et d’un engagement constant en faveur de l’éducation. À Leyme, l’école est une priorité affichée, tant en matière de moyens que d’aménagements.


Après plusieurs travaux ces dernières années (sécurisation Vigipirate, isolation du préau, réfection de la cour), un vaste chantier débutera en 2025 pour rénover le bâtiment de 1970 qui abrite l’école maternelle et la restauration scolaire. Au programme : réhabilitation thermique, modernisation du matériel de cuisine, réagencement des espaces. Les travaux, commencés le jour même avec l’installation du terrain destiné aux modulaires, devraient s’achever pour une rentrée dans les nouveaux locaux en septembre 2026. Coût de l’opération : un million d’euros, financé à 50 % par des subventions.


La Dasen a salué cette dynamique locale : « Il est inenvisageable de concevoir votre territoire sans présence scolaire. » Elle insiste sur la nécessité de « travailler ensemble pour consolider l’école, absorber le choc démographique et stabiliser les familles. »


Parmi les projets en cours, une demande a été formulée auprès du Grand Figeac pour la création d’une micro-crèche, afin de compléter un ensemble éducatif cohérent. Car à Leyme, les équipements sont nombreux : complexe sportif, aire de jeux, médiathèque et salle de spectacles (Grand Figeac), pôle santé et caserne de pompiers.


L’importance du périscolaire a également été soulignée, notamment à travers l’action de l’ALSH et de l’association Ségala Limargue. La Dasen rappelle que « le périscolaire, ce n’est pas juste de la garderie, c’est aussi des temps d’éveil, de découverte et de réduction des inégalités. »


Pour renforcer l’attractivité des écoles, les élus ont mis en place des repas à 1 € grâce à une tarification sociale et valorisé l’environnement naturel (chalet forestier, zone humide). Parmi les projets à venir : portes ouvertes et rencontres intergénérationnelles.

Enfin, un point technique a été soulevé concernant l’ENT : les familles ne reçoivent pas les notifications des messages envoyés par la mairie. Une solution est espérée rapidement pour garantir une communication efficace.


Par cette visite, Sophie Sarraute a réaffirmé son attachement à l’école publique et sa volonté de la consolider. À Leyme, l’école reste plus que jamais un pilier structurant de la vie du village..



Le collectif SOS École Cazals Montcléra a organisé samedi 22 mars, de 14 heures à 18 heures, un après-midi de jeux et d’activités pour les enfants et tous les habitants des villages concernés par la menace de suppression d’un poste d’enseignant par l’Éducation nationale, ce qui impliquerait la fermeture de l’école de Montcléra.


L’événement a connu un grand succès en termes de fréquentation, avec environ 200 personnes, dont des enfants, des parents et des habitants des différents villages. Tous se sont retrouvés pour passer un après-midi convivial rempli d’animations, de jeux et de spectacles, où chacun a apporté sa contribution au goûter, réalisé certains ateliers ou offert des installations ou des spectacles gratuits.


Les enfants et les adultes ont pu profiter du prestigieux spectacle sous chapiteau de dressage de puces du dompteur Jean-Do Kérignard et d’un groupe de batucada, participer aux ateliers de peinture avec Arielle, l’atelier de maquillage avec Néréa, la fabrication de balles de jonglage avec Tatiana, s’éclater dans le château gonflable géant de Johannes et Néréa, apprendre le funambulisme, s’amuser avec différents jeux en bois… et déguster les pâtisseries concoctées par les familles.


Un arbre de la résistance a été planté devant l’école de Montcléra. Tous les participants, accompagnés par les élus locaux ont participé avec pelles et pioches à cette plantation. Une journée mémorable qui a conforté dans la joie la forte mobilisation pour le maintien du poste d’enseignante et de l’école de Montcléra.


"Le collectif continue à occuper les écoles de Cazals et de Montcléra durant cette semaine, et aussi longtemps que nécessaire", informe SOS École. Comme chaque semaine, le mardi à 19 heures à la salle de fêtes de Montcléra, une réunion d’information convient des prochaines manifestations. Y sont conviés les parents d’élèves, les habitants des villages concernés et les élus. "Parents, élus, habitants, citoyens mais également collectifs et personnes liés à la culture et l’éducation, tous ensemble pour sauver nos écoles et nos villages !" interpelle le collectif.


France Bleu



Alors que la carte scolaire pour la rentrée 2025-2026 a été annoncée récemment, prévoyant 5.000 fermetures de classes et 470 suppressions de postes dans le premier degré, la grogne monte chez les syndicats d'enseignants, les élus et les parents d'élèves. "ici" fait le point.


La vague de protestations commence à monter, après l'annonce de la carte scolaire de la rentrée 2025-2026 : 470 suppressions de postes, dont 110 rien qu'à Paris. La première phase s'est achevée et des ajustements peuvent encore être réalisés, la troisième phase de la carte scolaire aura lieu en juin. Les parents d'élève se mobilisent dans toute la France. Les syndicats d'enseignants réagissent, manifestent. L'association des maires de France déplore un manque de concertation. Quelle est la situation dans les départements ? Quelles sont les arguments des différents protagonistes ? "ici" fait le point. Près de 5.000 fermetures

Guislaine David, porte-parole du syndicat SNUipp-FSU réagissait sur franceinfo ce vendredi, expliquant que cela provoquerait "près de 5 000 fermetures de classes. Ce qui est impressionnant et important, notamment parce qu'on ne s'y attendait pas au vu de l'annulation des 4 000 suppressions". Le 27 janvier, le Premier ministre François Bayrou était en effet revenu sur l'annonce de suppression de 4.000 postes d'enseignants, qualifiant cette dernière décision de "définitive et délicate". Dans le projet initial, 2.750 suppressions concernaient le premier degré.


Comment le ministère de l'Éducation justifie-t-il ces fermetures ? Par une baisse démographique importante dans les départements. "C’est une réalité partout. Mais justement, on doit se saisir de cette baisse démographique pour baisser drastiquement les effectifs par classe et rejoindre la moyenne européenne", réagit la syndicaliste. La moyenne d'élèves par classe est de 22 en France, contre 19 en Europe.


110 postes supprimés à Paris


Le plus gros des postes supprimés devrait donc être localisé dans la capitale. À la rentrée, les prévisions font état de 3.200 élèves en moins, a précisé le rectorat qui promet le maintien d'un taux d'encadrement d'un enseignant pour 20 élèves.


Il faut savoir que la nouvelle carte scolaire prévoit également la fin de la décharge des directeurs d'école. Depuis 1982, à Paris, les directeurs d'école, dès lors que l'établissement comporte au moins cinq classes, n'enseignent pas. Ailleurs en France, il faut que l'école comporte au moins 13 classes. Ce dispositif a été estimé à 116 millions d'euros en 2023-2024. Le coût est supporté par l'État.

Des mobilisations partout en France


Par communiqué, ce jeudi, l'Association des maires de France a dénoncé des "décisions brutales (...) sans aucune concertation préalable". Des parents d'élèves et des élus locaux sont mobilisés depuis plusieurs semaines un peu partout en France pour éviter que des classes ne ferment dans leur commune.




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